15 mai 2025

Namibie et paludisme : les précautions indispensables pour votre voyage

Voyager en Namibie, c’est s’offrir un dépaysement total au cœur de paysages spectaculaires, entre dunes rouges du désert du Namib, safaris inoubliables et cultures ancestrales. Pourtant, certaines zones du pays présentent un risque de paludisme, une maladie potentiellement grave transmise par les moustiques. Pour profiter sereinement de votre aventure, il est essentiel de bien s’informer et de prendre les précautions nécessaires. Que vous partiez dans le nord du pays, près du parc d’Etosha, ou vers le fleuve Zambèze, voici ce qu’il faut savoir pour allier exploration et sécurité sanitaire.

Les zones à risque de paludisme en Namibie

Le paludisme n’est pas présent sur l’ensemble du territoire namibien. Le sud et les zones désertiques (comme Windhoek, le désert du Namib et Swakopmund) sont globalement exemptes de risque. En revanche, le danger augmente dans les régions nordiques et tropicales du pays, notamment :

  • La bande de Caprivi (Zambezi), à la frontière avec l’Angola, la Zambie et le Botswana.
  • Le parc national d’Etosha et ses alentours, particulièrement durant la saison des pluies (de novembre à mai).
  • Les régions du Kavango et d’Ohangwena, au nord-est.

Ces zones connaissent des pics d’humidité favorables à la prolifération des moustiques anophèles, vecteurs du parasite du paludisme.

Les mesures de prévention à adopter

La prévention du paludisme repose sur deux piliers : la protection contre les piqûres de moustiques et la chimioprophylaxie antipaludique. Voici les précautions recommandées :

1. Prévention des piqûres : utilisez un répulsif cutané efficace contenant du DEET, de l’IR3535 ou de l’icaridine. Portez des vêtements longs, amples et de couleur claire en début et fin de journée. Privilégiez les hébergements équipés de moustiquaires imprégnées et utilisez un diffuseur électrique si possible.

2. Traitement préventif : selon la zone visitée et la période de votre voyage, un médecin ou un centre de vaccination spécialisé pourra vous prescrire un traitement antipaludique (souvent de la malarone ou de la doxycycline). Ce traitement commence généralement quelques jours avant le départ et se poursuit après le retour.
Il est vivement conseillé de consulter un professionnel de santé au moins 4 à 6 semaines avant le départ pour adapter les recommandations à votre profil et à votre itinéraire.

Que faire en cas de symptômes pendant ou après le voyage ?

Le paludisme peut se manifester jusqu’à plusieurs semaines après le retour, même si vous avez suivi une prophylaxie. Les symptômes les plus fréquents sont : fièvre élevée, frissons, fatigue intense, maux de tête, douleurs musculaires et nausées.

Si vous présentez l’un de ces symptômes dans les 2 mois suivant votre retour, il est crucial de consulter immédiatement un médecin et de lui signaler votre voyage en Namibie. Un diagnostic précoce permet une prise en charge rapide et efficace, limitant les complications.

En anticipant les risques liés au paludisme en Namibie et en appliquant les gestes de prévention adaptés, vous vous assurez un voyage en toute tranquillité. Ce pays fascinant mérite d’être exploré sans compromis sur la santé. Grâce à une bonne préparation, vous pourrez profiter pleinement chaque moment, du safari à l’observation des étoiles, dans un cadre naturel hors du commun.

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